Caractéristiques

Son chant typique entonné en vol lui a donné son nom. L’Alouette lulu est plus petite et contrastée que l’Alouette des champs. Son sourcil blanc et l’alternance de motifs noirs et blancs sur le bord d’attaque de son aile sont diagnostiques.

Répartition des effectifs

Elle niche dans les milieux ouverts et exposés tels que les prairies sèches, les steppes buissonnantes, les prairies extensives et les pâturages maigres. Elle peut également s’établir dans les vignobles les plus extensifs qui présentent souvent de la végétation entre les lignes.

En Suisse et en dehors de la petite population du canton de Genève, l’Alouette lulu niche surtout dans la chaîne jurassienne, le Randen (SH) et sur les coteaux du Haut-Valais et du Valais central. Dans les habitats adaptés, elle se trouve jusqu’à l’étage montagnard (~1500 m).

Mesures de conservation

Comme la plupart des nicheurs prairiaux, les effectifs d’Alouette lulu souffrent de l’intensification de l’agriculture et de l’extension de l’urbanisme qui remplacent ses habitats.

Espèce prioritaire pour une conservation ciblée en Suisse
Statut : VU (vulnérable)

Actions

Abondants à Genève jusque dans les années 60, les effectifs d’Alouette lulu ont diminué à partir de 1970 jusqu’à totalement disparaître du canton.

En 2001, l’espèce est de retour avec un couple qui se reproduit dans la région viticole du Mandement. Depuis 2016, le GOBG suit les effectifs et les recensements ciblés, ainsi que la consultation de la base de données www.ornitho.ch, ce qui a permis d’établir la présence de 25 territoires.