Ambiances hivernales dans les bois de Chancy

Le groupe au Far West, le lieu le plus à l'Ouest de la Suisse. Photo Monique Durouvenoz

Dans le vallon du Longet. Photo André Bossus

Par une météo fraîche (3-5 °C), avec une petite couche nuageuse et une légère bise, les 14 personnes du groupe se retrouvent au parking du haut des Bois de Chancy.

Au programme, un circuit d’environ 6 km nous emmène dans le vallon du Longet, en traversant le bois de Fargout jusqu’au bord du Rhône.

Ce sont les grives qui entament le concert. Tout d’abord la grive musicienne, encore absente il y a deux semaines et la grive draine déjà bien en voix. En s’approchant de la passerelle du Longet, nous entendons les diverses mésanges, la charbonnière, la bleue et la nonnette. Le pinson des arbres, qui répète encore ses gammes, parvient déjà à terminer sa ritournelle sans trop d’hésitations. Sitttelle torchepotgrimpereau des jardins et rougegorge familier complètent la liste des espèces forestières.

En arrivant vers le bord du Rhône, c’est la strophe puissante du troglodyte mignon qui nous accueille tandis que la silhouette furtive de l’autour des Palombes émerge de la forêt riveraine. La proximité de l’eau nous permet d’identifier un couple de harle bièvre en vol et des canards colverts, sans oublier un passage remarqué d’un grand corbeau.

Après une brève pause casse-croûte, nous nous dirigeons vers notre Far West du jour, la borne la plus à l’ouest de la Suisse. Pause photo pour immortaliser l’événement. Verdier d’Europe et Grosbecs casse-noyaux se profilent au-dessus de l’unique clairière de Vers Veaux. 

Les pics épeiches qui nous avaient accompagnés par leurs cris jusque-là, se mettent à marteler. Les cris de vol du pic noir nous permettent de le suivre un court instant à travers la hêtraie. Mais où se cache le pic mar ? Nous savons qu’il est présent, mais les quelques essais de repasse restent vains : il demeure invisible et silencieux. 

Nous regagnons le vallon du Longet avec une dernière tentative pour tenter d’observer le Pic mar. Son chant plaintif possède-t-il un pouvoir méconnu ? Toujours est-il que c’est un splendide milan royal qui s’invite à cet instant dans le champ de nos jumelles ! Belle consolation …  La balade se termine au prix de derniers efforts musculaires pour rejoindre le parking.

En résumé, une belle matinée d’oxygénation dans l’attente des premières ambiances printanières qui ne devraient tarder !

Autres contacts (auditifs ou visuels) : buse variable, pic vert, merle noir, roitelet triple-bandeau, mésange huppée, geais des chênes, corneille noire. 

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