Passerelle de Chèvre et Observatoire de Planfonds

Canard chipeau. Photo Laurette Oberson

Foulque macroule. Photo Laurette Oberson

Après quelques hésitations sur le lieu de rendez-vous, le groupe de 11 participantes et participants se retrouve à 9h00 sous le stratus, entre l’autoroute de contournement et l’usine Givaudan. A priori, rien de palpitant ! Un faucon crécerelle perché sur un pylône accueille les premiers arrivés.

En quelques mètres, nous nous éloignons de ce décor morose et commençons par traverser le Rhône par la passerelle de Chèvre. C’est l’occasion de prospecter une première roselière. Nous y trouvons un couple de canard chipeau, deux gallinules poule d’eau, quelques grèbes huppés et grands cormorans. Quelques petits cris dans la végétation trahissent la présence de bruants des roseaux, mais ils restent invisibles.

Accompagnés par plusieurs rougegorges familiers qui nous regardent passer le long du fleuve, nous descendons en rive gauche vers l’observatoire. En chemin, alors qu’on observe le récent travail d’un castor, trois canards mandarins sont repérés parmi les groupes de fuligules morillons et fuligules milouins. Cette espèce originaire d’Asie est présente en petit nombre dans le canton et s’y reproduit de manière localisée. Cette population est issue d’individus échappés de captivité.

Arrivés dans l’observatoire de Planfonds, relativement peu de fuligules sont présents. Néanmoins, on retrouve plusieurs canards chipeau, quelques grèbes castagneux, une vingtaine de sarcelles d’hiver. Un martin-pêcheur d’Europe fait un passage éclair sur la lagune. Soudain, un butor étoilé est vu quelques instants en vol sur la roselière. Malheureusement, le manque de fenêtres de l’observatoire ne permettra pas à tout le groupe de le voir.

Sur le retour, un pic quitte le cordon riverain du Rhône pour se poser dans des arbres secs en bordure d’un pâturage. Surprise ! C’est un pic mar ! Il inspecte un tronc quelques instants puis s’envole trop loin pour être mieux observé.

Nous observons encore dans la forêt quelques mésanges charbonnièrebleue et nonnette, on entend les sittelles torchepot, et voyons encore un pic épeiche. On sent que le printemps n’est pas si loin avec les premiers chanteurs qui se manifestent.

Au final, nous avons découvert pour la plupart un chouette site dans sa « version hivernale ». En effet, une visite au printemps permettrait de trouver d’autres espèces comme la rousserolle effarvatte, le grèbe huppé ou le martin-pêcheur, et surement quelques surprises !

Merci à tous pour votre participation, et retrouvez les principales observations effectuées lors de cette sortie sur www.ornitho.ch

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