Remettons-nous dans les oreilles les chants printaniers

Le groupe au bord de l'Aire. Photo François Gottraux

Pigeon colombin. Photo François Gottraux

16 personnes (sur les 18 inscrites) étaient présentes au rendez-vous fixé à l’entrée du village de Lully. Après deux jours de pluie, le soleil s’invite pour notre plus grand plaisir.

L’itinéraire nous permet de rejoindre rapidement la rivière en passant par le vieux Lully. Les pigeons ramiers survolent les maisons en s’adonnant déjà à leur vol de parade. Vers le premier pont, un roitelet triple bandeau, caché au sommet d’un conifère, entonne son chant aigu. Nous le retrouverons exactement au même endroit, quatre heures plus tard et avec 7.2 km dans les jambes.

Très vite nous accueillons le premier chant de la fauvette à tête noire, dont nous prévoyons de célébrer le retour en recensant tous les territoires au cours de notre balade. Les étourneaux sansonnets sont à la fête. Ils rivalisent pour émettre les sons les plus curieux, dont le cri de la buse et celui de la foulque.

A ce joyeux concert viennent se joindre les chants des mésanges charbonnières, des mésanges bleues, des verdiers d’Europe, des pinsons des arbres, destroglodytes mignons et des rougegorges familiers.

Nous arrivons au pont de Certoux, toujours riche en espèces aquatiques: gallinules poule d’eauharles bièvrescanards colverts. A ces espèces s’ajoutent les premiers pouillots véloces et nous observons le passage d’un héron cendré et d’ungrand cormoran. Nous espérons la présence de moineaux friquets, mais nous nous contenterons de celle de moineaux domestiques.

La balade se poursuit le long d’un étroit sentier qui pénètre dans la forêt riveraine.

C’est là que nous comparons les différents supports choisis par le pic épeiche pour attirer la femelle par ses martèlements. Le merle noir et la grive musicienne nous offrent un concert enjoué et flûté. Quelques corvidés (geai des chênes, corneille noire et pie bavarde) ajoutent leurs productions peu musicales mais parfois si inattendues. Un chant attire notre attention: celui du bruant zizi qui scande sont chant monotone et répétitif. Chemin faisant, les Grimpereaux des jardins se signalent par leur petite ritournelle, de même que quelques rires de pics verts. En levant la tête nous observons le premier milan noir de la matinée.

A la hauteur de Saint-Julien, un petit pont nous permet de franchir l’Aire pour repartir dans le sens du courant. De nouvelles espèces se signalent: un pigeon colombin posé sur un arbre, des bergeronnettes grises, des sittelles torchepots (déjà très discrètes), des chardonnerets élégants et une mésange nonnette avec son chant si varié qu’elle peut surprendre, même les plus entraînés. Nous continuons de suivre la rivière et parvenons dans le secteur rendu à la nature depuis les importants travaux de renaturation. C’est ici que nous observons un tarier pâtre et lors de notre chemin de retour, plusieursbuses variables ainsi qu’une corneille chassant unépervier d’Europe.

La promenade se termine avec le 19ème territoire de fauvette à tête noire dans les derniers bosquets nous ramenant au village de Lully.

Cette balade en bonne compagnie nous a permis de réviser quelques chants printaniers !

Autres espèces entendues ou observées par une minorité d’entre nous: mésanges à longue queuemartin-pêcheur, bruant des roseaux. 

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