Quel est ce pic ? - 2 mars 2024

Après un déplacement en co-voiturage, le groupe se retrouve au parking à l’entrée du Bois de Chêne.

Au moment de partir pour la balade, 17 personnes sont présentes : 14 participant.e.s et trois accompagnants, dont Philippe Martinet, représentant de l’Association du Bois de Chênes de Genolier (ABCG) et Jean-Daniel Macherel, membre du GOBG, habitué du lieu et également proche de l’Association.

Après une brève présentation du lieu et des 5 espèces de pics vers lesquelles se portera tout spécialement notre attention, nous entamons l’une des boucles qui nous permettra de mieux connaître le Bois. Nous remarquons très vite l’acoustique exceptionnelle du lieu. Les Grives musiciennes et draines nous font une démonstration de leur chant mélodieux. Par deux fois, le passage d’un Autour des palombes attire notre attention. Le premier pic à se signaler est sans surprise le Pic épeiche qui martèle à de nombreuses reprises. Le Pic noir, se manifeste ensuite par l’un de ses chants habituels, le chant nuptial, qui peut être émis par les deux sexes.

A l’intérieur du Bois, les espèces habituelles se font entendre : Rougegorge familier, Mésanges bleue, charbonnière et nonnette. Le Pinson des arbres répète encore ses gammes, mais il parvient maintenant à émettre un chant complet. Sittelle et Grimpereau des jardins complètent la liste des chanteurs. L’« effet cathédrale » généré par les nombreux grands chênes de la forêt rend le concert encore plus attrayant.

En arrivant à la ferme pour marquer une courte pause, nous entendons le 3ème pic de la journée, le Pic vert, qui se signale par son chant dans le verger.

L’heure avançant, nous repartons pour une ultime boucle dans l’espoir de voir ou d’entendre les deux pics manquant encore à l’appel. Un chant un peu timide retentit dans la forêt : une rencontre surprenante à cette altitude (moins de 600 m) puisqu’il s’agit du Grimpereau de bois, que l’on ne rencontre que très rarement en plaine.

Alors que l’on ne l’attendait plus, un couple de Pics mars s’agite dans la cime des arbres. Les deux partenaires sont très agités. On peut voir les plumes rouge-orange hérissées au sommet de leur crâne. L’observation est bien appréciée ! Elle est ponctuée par un long martèlement près de nous. Pas de doute, il s’agit bien du Pic épeichette, seul pic qui manquait à notre liste.

Au bilan de cette sortie, ce n’est pas la quantité d’espèces observées (26) qui a prévalu, mais bien la qualité des observations et le contact avec les 5 espèces de pics présentes chez nous.

Photos ci-dessus (de gauche à droite) : Pic épeichette (©Ammar Kassouha), Pic mar (©Jean Campus) et Sittelle torchepot (©Ammar Kassouha)

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