Réponses à notre son et à notre photo mystères n° 43

Il s’agit de divers chants de la Mésange bleue (Parus caerulus). Cette espèce présente la particularité de débuter la période de son chant au cœur de l’hiver lors des journées ensoleillées.

L’espèce possède une grande variété d’émissions vocales : on lui connaît pas moins de 8 types de chants et plus d’une dizaine de cris différents. Le chant le plus caractéristique est formé d’une introduction de 2-3 notes aiguës, suivie d’un trille rapide et liquide. La Mésange bleue est cependant facile à reconnaître à l’ouïe car elle possède un timbre bien caractéristique, un peu grêle et métallique, qui la distingue notamment de sa cousine la Mésange charbonnière, dont le chant est plus scandé et moins aigu.   

La Mésange bleue est l’une des espèces les plus répandues de nos parcs et jardins. Elle occupe volontiers les nichoirs, même à proximité de l’homme, que cela soit dans nos jardins ou même sur nos balcons.

L’enregistrement présenté comprend trois types de chant parmi les plus courants.

 

L’image à identifier

Il s’agit du Râle d’eau (Rallus aquaticus), reconnaissable sur la photo à son dos brun olivâtre à taches noires. Le poitrail et la gorge sont gris bleu foncé, tandis que les flancs et le ventre sont rayés de lignes noires et blanches bien caractéristiques.

Lorsque la tête est visible, il est doté d’un long bec étroit et vaguement arqué. Ce dernier est rouge, avec le dessus et le bout plus foncés.

Râle d’eau - Photo : André Bossus

Lorsqu’il marche hors de l’eau, on reconnaît le Râle d’eau de loin à son allure piriforme et à sa couleur plutôt foncée. La femelle est identique, mais plus terne.

Il vit caché dans les roseaux touffus des étangs, marais et rivières aux eaux peu profondes, bien qu'on puisse parfois l'apercevoir en limite de roselière.

Les cris habituels du Râle d’eau ressemblent à ceux d’un porcelet qu'on égorge. Il s’agit d’une série ascendante assez puissante au début et qui baisse progressivement de ton et de vigueur, en se terminant par de petits grognements. Ils sont émis habituellement au crépuscule ou lorsque l'oiseau est dérangé.

En Suisse, le Râle d’eau figure sur la liste rouge, mais il n’est pas menacé. C’est une espèce sédentaire ou migratrice à courte distance. 

Précédent
Précédent

Le Grand Théâtre de Genève fait chanter les oiseaux !

Suivant
Suivant

Bande malaire : signature des faucons ?