Les oiseaux du vignoble de Dardagny et du Vallon de la Roulave
Le groupe sur le haut du vignoble. Photo Monique Durouvenoz
Alouette lulu en concert. Photo Anatoli Poujai
Au programme de cette sortie (réunissant 17 personnes), trois milieux distincts à découvrir: le vignoble, le vallon de la Roulave et le bord de l’Allondon.
Le rendez-vous au centre de Dardagny nous permet d’entendre et/ou d’observer les oiseaux du village : serin cini, hirondelle rustique, rougequeue noir, merle noir, verdier d’Europe et mésange charbonnière.
La montée dans le vignoble permet à plusieurs d’entre nous d’entendre le premier coucou gris de l’année. La sittelle torchepot, encore très en verve en ce début de printemps, nous permet de passer en revue ses divers chants. Mais surtout, une succession de trois notes tant attendues – le houp houp houp ! de la huppe fasciée.
L’alouette lulu, par contre, se fait attendre. Sur le haut du vignoble, nous l’observons enfin : d’abord un individu posé sur un fil, puis un mâle en vol suivi par un second dont le chant cristallin et flûté nous a charmés durant plusieurs minutes. Chardonnerets élégants , linottes mélodieuses, tariers pâtres et les alouettes des champs se mêlent ensuite au concert. Seul le bruant jaune reste silencieux.
En s’apprêtant à quitter le vignoble, nous observons de manière furtive deux huppes fasciées en vol. La matinée débute décidément bien !
En pénétrant dans le bois de la Roulave, c’est un nouveau monde qui s’offre à nous. Les chants fusent de partout : troglodyte mignon, rougegorge familier, fauvette à tête noire, roitelet triple bandeau, mésange bleue, grimpereau des jardins, geais des chênes, pouillot véloce, étourneau sansonnet, pic épeiche, pinson des arbres, grive musicienne et pigeon ramier.
Nous rejoignons ensuite le bord de l’Allondon avec le chant du pouillot fitis et le rassemblement habituel de milans noirs (une vingtaine) qui tournent autour de leur ravitaillement renouvelé régulièrement ! En s’approchant de la berge, nous soulevons un chevalier culblanc tandis que les canards colverts poursuivent paisiblement leur va-et-vient. Un rossignol philomèle se signale par quelques notes encore bien timides.
Il est temps pour nous de remonter au village au terme d’un circuit de 7 km, les jambes un peu lourde, mais la tête pleine de chants et de belles observations.
Merci à tous les participants pour leur enthousiasme et leur bonne humeur !
Au total, en comptant les quelques observations non citées, pas moins de 40 espèces ont été recensées durant la matinée.