Oiseaux hivernants dans la rade de Genève

Cette sortie a réuni 13 participants et s’est déroulée dans d’excellentes conditions : lac calme et stratus peu dense qui a même laissé place à un peu de soleil avec une bonne lumière.

Nous nous sommes retrouvés au port des Eaux-Vives où, après quelques explications sur l’attrait de la Rade pour les hivernants (interdiction de chasse, présence de la moule zébrée,…) et sur les catégories d’oiseaux que nous allons pouvoir observer ce matin (canards plongeurs, de surface, « écumeurs », passereaux,..), nous débutons par l’observation d’un magnifique groupe de fuligules nyrocas et hybrides (une dizaine !). Un peu plus au loin, nous admirons un joli groupe de nettes rousses.

Nous restons un bon moment en amont de la Jetée des Eaux-Vives, en étant attentifs aux différences entre fuligule morillon et milouin, entre adultes/jeunes mouettes rieuses et goélands leucophées.  Un goéland cendré permet de parler des différences de taille entre goélands - et ce sera le seul individu de la sortie. De grèbes castagneux (entre deux plongées) en grèbes huppés, de grands cormorans en harles bièvres - les mâles en petits groupes autour d’une ou deux femelles se cherchant et paradant- nous atteignons gentiment l’arrêt des « mouettes » que nous prenons pour éviter le fastidieux pont du Mont-Blanc qui n’amène plus beaucoup d’observations depuis quelques années. La traversée jusqu’aux Pâquis nous permet d’admirer de très près les cormorans posés sur les pierres du Niton, ainsi que deux poules d’eau.

Au port des Pâquis, nous découvrons une mouette rieuse baguée d’aluminium et de blanc, très probablement en provenance de Pologne. Un peu plus loin nous avons la chance d’admirer de très près un harle huppé mâle, hautement intéressé par une femelle de harle bièvre. Quelques nettes rousses remontent avec des végétaux tandis qu’une bergeronnette des ruisseaux trottine au pied du mur sur le quai Wilson. Nous en verrons encore deux devant le pavillon Plantamour. Un petit groupe de garrots à œil d’or se tient assez proche de la rive ; nous constatons que les mâles sont moins nombreux que les femelles,  ce qui n’a pas été la règle dans la plupart des groupes observés. Quelques mésanges à longue queue explorent les branches d’un peuplier avant la Perle du lac, au loin les grèbes à cou noir sont devenus plus facilement reconnaissables. Nous terminons la sortie au point de vue de la Perle du lac où un dernier "scannage" de la surface ne permet malheureusement pas de découvrir une espèce plus rare comme un eider, un plongeon ou une macreuse : il faut dire qu’avec ces températures, les sources de nourriture de ces espèces nordiques sont sûrement encore facilement accessibles !

Un grand merci aux participants pour leur grand intérêt, leurs nombreuses questions et leur bonne humeur !

Précédent
Précédent

Les hivernants du lac: Rade de Genève - Pointe à la bise - Excenevex

Suivant
Suivant

Sortie à Yverdon, Embouchure du Mujon