Solistes au Moulin de Vert - 22 mars 2025

Au cours de cette douce et fraîche matinée de début de printemps, quinze participants ont pu découvrir 39 espèces d'oiseaux, ainsi que les chants de nombreux d’entre eux. Nous avons également pu admirer les Cistudes d’Europe perchées sur des troncs se réchauffant au soleil, ainsi qu’un beau Lézard vert.

Après une brève présentation historique et descriptive de la réserve du Moulin de Vert, nous découvrons les premiers chants d’oiseaux ; ce sont les gazouillis du Serin cini et la mélodie flûtée de la Fauvette à tête noire. Cheminant en direction de la réserve, c’est de la forêt à notre gauche que nous entendons s'entremêler de concerto quelques mélodies émanant des oiseaux suivants : Mésanges bleues et charbonnières, Troglodyte mignon, Pinson des arbres, Merle noir, Verdier d’Europe, Pic épeiche, Geai des chênes, Roitelet triple bandeau, Sitelle torchepot et, très furtivement, le chant en vol du Pic noir.

Entrant dans la réserve, nous découvrons les chants de la Grive musicienne, du Pigeon ramier et du Rougegorge familier, avec ses notes timidement émises. Venant de l’autre rive du Rhône, deux chants viennent nous chatouiller les oreilles, ceux du Grimpereau des jardins et de la Huppe fasciée, s’en suit l’éclat de rire du Pic vert.

Orite à longue queue - ©F. Abbé-Decarroux

Rougegorge familier à l’œuvre - ©A. Velitchko

À l’étang des Îles, nous apercevons un couple de Canard colvert, un mâle de Nette rousse et une Foulque macroule. Sur l’étang de l’ouest, un Cygne tuberculé fait sa toilette. Avec leur queue noire et blanche plus longue que leur corps, des Orites à longue queue batifolent et, dans le même bosquet, nous réentendons le chant et le tambourinement du Pic épeichette. Juste arrivés à l’étang de l’est, c’est un  Martin-pêcheur d'Europe qui, comme une flèche, passe au-dessus des roseaux. Le temps de la pause-collation nous invite à lever les yeux, nous voyons alors survoler des Milans noirs, une Buse variable, un Grand Cormoran, une Grande Aigrette et deux Héron cendrés. À l’étang Hainard, nous ne voyons rien. Lors de notre retour au barrage nous percevons encore deux chants, celui du Bruant zizi et celui de la Corneille noire.

Nous terminons cette sortie au barrage, après avoir pu observer la Mouette rieuse, le Goéland leucophée, les Grèbes huppés et castagneux, la Bergeronnette grise et, très au loin, le Fuligule morillon.

Photos Cistude d’Europe et Lézard vert : ©F. Abbé-Decarroux

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